SANTE PUBLIQUE / FORMATION DE DEGITAGE E DE SENSIBILISATION DE LA POPULATION A TAPUTAPUATEA.
Les autorités sanitaires et sociales de Raiatea sont en alerte et appellent à la vigilance de la population mais surtout à démoustiquer autour des fare.
En effet, depuis l’annonce par la veille sanitaire d’un deuxième cas « autochtone » de dengue de type 2 à Raiatea, une mauvaise nouvelle qui survient seulement quelques jours après l’annonce du premier cas découvert le 8 juin dernier toujours sur l’île sacrée, les autorités sanitaires ont donc tout naturellement suivi avec attention si un nouveau cas se déclarait. Ce second cas laisse craindre une épidémie grande ampleur.
Vous l’aurez compris, si la pulvérisation atteint uniquement le moustique en plein vol, il restera toujours les larves qui elles n’ont pas été détruites à la base, c’est-à-dire au niveau des gites à moustiques.
Ce matin, les agents de la santé publique de Raiatea ont sillonné les quartiers de Taputapuatea avec les agents de la police municipale et quelques agents communaux avec à la clé, une petite formation de dé-gitage et de sensibilisation de la population. (Pour info, la pulvérisation se fait uniquement quand c'est nécessaire, c'est à dire quand on a des cas de dengue déclarés ou quand il y a une grande quantité de moustiques présents et recensés !!).
Un travail à long terme, mais essentiel que de pouvoir informer le plus de population au quotidien. C’est en tout cas le défi des agents communaux dans cette lutte contre la dengue.
Pour rappel, la dengue de type 2 n’a plus circulé en Polynésie française depuis l’an 2000. La population est donc faiblement immunisée. Ainsi, l’introduction de la dengue de type 2 sur le territoire pourrait entraîner une épidémie de grande ampleur, selon la direction de la santé.
Pour limiter la survenue de nouveaux cas, la population doit s’impliquer :
– éliminez les gites larvaires – protégez-vous des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…) – en cas de fièvre supérieure à 38°C, vous devez absolument consultez un médecin.