La Commune de Taputapuatea souhaite mettre en place des "Rahui".
RAHUI DE TEAHUPOO Un modèle pour la commune de Taputapuatea – Cinq ans plus tard, "c'est un Succès" selon Gérard PARKER, Maire délégué de la Commune de Teahupoo, .
Par le passé, les Polynésiens ont toujours su encourager la reproduction des poissons à travers notamment le "Rahui". Une interdiction de pêcher pour laisser le temps aux espèces de grandir. A Teahupoo, la commune a remis au goût du jour cette pratique ancestrale.
Le rahui côté mer mis en place en 2014 sur plus de 750 hectares, fait la joie du Maire et son conseil municipal mais surtout des pécheurs et la populatoin. Cinq ans plus tard, On voit que le poisson est de retour. Un succès selon le maire. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une délégation d’élus et de pêcheurs de la Commune de Taputapuatea et dont la pêche étant leur seule activité pour subvenir aux besoins de la famille, a fait le déplacement afin de constater par eux mêmes le succès de cette opération.
Opération réussie ! Les pêcheurs de Taputapuatea ont été séduits par le succès de cette opération de cinq années menée à Teahupoo, et soutiennent désormais leurs élus dans le cadre des différents projets de "Rahui" dans leurs communes.
Face à l'urgence, c'est après une étude menée par des scientifiques en 2015, dans le cadre du projet Intègre, pointant du doigt le risque de disparition de certaines espèces marines dans le lagon de Raiatea et Tahaa que le conseil municipal de Taputapuatea a souhaité réagir en mettant en place dès que possible des rahui dans leur lagon.
Hormis celui de Puohine (approuvé à l'unanimité par la population de Puohine), mais toujours en attente de validation par le Conseil de ministres, il y a cette volonté commune des élus, Tavana et "tavana tuhaa" de mettre en place des "Rahui" dans certaines zones ciblées de la commune de Taputaputea.
Mais pour ce faire, le Maire et son conseil municipal devront en informer la population et leur faire toute la lumière sur les risques non négligeables qui impacteraient dans quelques années leur lagon, privant ainsi les générations futures de leur garde-manger si rien n'est fait aujourd'hui.
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